


Il était une fois un petit garçon qui a été élevé au contact de la nature… et de l’informatique naissante. Ses amis s’appelaient libellule, papillon, salamandre, mais aussi Pac man et Space invaders.
Et quelques humains aussi.
Plus tard, le petit garçon devenu moins petit est parti faire ses études à la ville. Sans libellules, sans papillons, sans salamandres (et même sans Pacman et Space invaders).
C’est là, au coeur de la jungle de béton, qu’il prit conscience que rien ne vaut la verdure, les couchers de soleil et les nuits étoilées. L’appel de la liberté au grand air était trop fort.
Sitôt ses diplômes en poche, le retour vers les paradis de sa jeunesse étaient une évidence.
Mais, devenu adulte, il posa un autre regard, plus responsable, plus écologiste, mais toujours aussi émerveillé.



Entre temps, l’arrière petit fils de la machine servant à jouer à Space Invaders s’était doté de possibilités techniques que même en rêve nul n’osait imaginer quelques décénnies auparavant.
Et parmi ces possibilités, celles d’y connecter une nouvelle génération d’appareil photos afin de communiquer ses clichés au monde, bien au delà du cercle des projections diapo des années 80.
Exit les batailles intersidérales face aux odieux Space invaders, son nouveau combat s’appelle à présent la beauté d’une nature peut-être un peu fantasmée – tout n’est pas rose au pays de la verdure – mais toujours aussi incroyablement belle.



Ah au fait, ce petit garçon, il se pourrait bien que ce soit moi…Bonne visite !
Visuellement vôtre,
Philippe Meisburger.